L'or représente un marché d'environ 4 500 tonnes par an. 50 % de cet or est destiné au marché de la bijouterie. Le reste est destiné à des investissements ou à des fins industrielles.
L'or vendu sur ce marché provient soit des mines (2/3 de l'offre en moyenne), soit de l'or existant qui est recyclé (1/3 de l'offre).
L'or des mines est d'abord raffiné localement pour concentrer la pureté entre 20 % et 80 %, les lingots d'or sont ensuite envoyés vers des raffineries du monde entier pour atteindre une pureté de 95 % à 99 %. Une fois ce nouvel or pur coulé sous forme de lingots, il est vendu sur les marchés internationaux aux États, aux banques, aux bijoutiers et aux entreprises industrielles. A ce stade, dans 99 % du temps, l'origine et la traçabilité sont perdues.
D’un autre côté, l’or recyclé est constitué d’or existant qui a déjà été extrait. C'est déjà là. La principale origine de l’or destiné à être recyclé est de vieux bijoux de différentes puretés que les gens du monde entier vendent en échange d’argent. Des réseaux spécifiques collectent ces bijoux et les raffinent pour atteindre à nouveau la pureté marchande de 95% à 99%, et commencer une nouvelle vie pour cet or qui sera utilisé pour produire de nouveaux bijoux, produits électroniques ou autres.
Dans une moindre mesure, l'or recyclé est également constitué de déchets industriels provenant de différentes industries comme l'électronique, le médical,... Ces déchets contenant une infime quantité d'or sont collectés et transformés par des entreprises hautement spécialisées pour affiner l'or jusqu'à une haute pureté. Par exemple, 1 tonne de vieux téléphones portables rapporte environ 300 g d’or.
L'or recyclé a une empreinte carbone plus faible que l'or issu des mines, cela dépend de la technologie utilisée pour recycler, mais les émissions de CO2 pour produire 1 kg d'or sont généralement 2 à 2 000 fois plus petites avec le recyclage qu'avec l'exploitation minière.
Au total, on estime que l’utilisation d’or recyclé est environ 300 fois meilleure pour l’environnement que la production primaire issue des mines. Cela se comprend facilement quand on sait qu'en moyenne, pour produire 1 kg d'or à partir d'une mine, il faut 1 500 tonnes de minerai pour être extraites et broyées avec des équipements lourds.
Mais ce n'est pas tout ! Outre le CO2, l’exploitation minière nécessite une énorme quantité d’eau. Cette eau est utilisée pour drainer le minerai afin de capter les minuscules particules d’or. Cette eau est ensuite filtrée à travers du cyanure toxique que la plupart des mines utilisent pour précipiter et concentrer les particules d'or. Cette consommation d'eau peut constituer un réel problème pour la population locale vivant à proximité des mines, et parfois le cyanure peut progressivement contaminer la source d'eau douce, entraînant une contamination dramatique.
Bien que les grandes mines industrielles disposent la plupart du temps d'une protection de sécurité appropriée pour contenir le cyanure, ce n'est malheureusement pas le cas des mines illégales qui produisent jusqu'à 20 % de l'or chaque année. Le cyanure est directement rejeté dans les rivières ou dans les champs, propageant davantage d'éléments toxiques.
C'est pourquoi de nombreuses ONG, organisations minières ou États tentent d'établir des pratiques minières responsables afin de minimiser les impacts environnementaux ou sociaux.
en fin de compte, il existe de nombreux arguments en faveur de la promotion de l’or recyclé plutôt que de l’exploitation minière.
Chez Zeva, nous avons décidé d'utiliser et de promouvoir l'or recyclé chaque fois que cela est possible, car nous pensons qu'il est toujours préférable d'utiliser quelque chose d'existant plutôt que de chercher quelque chose de nouveau. De la même manière, nous préférons utiliser du papier recyclé, de l'énergie verte lorsque cela est possible, etc... Nous réparons également tout, de la machine à café à nos téléphones portables. Au lieu d’acheter quelque chose de neuf, nous essayons d’abord de tout remettre à neuf.
C'est un état d'esprit et nous essayons de respecter ce principe dans tout ce que nous faisons.